Après avoir démocratisé les lignes à grande vitesse, le groupe SNCF entend également devenir un acteur incontournable des réseaux de données à ultra haut débit.

Depuis 2021, la filiale de SNCF Réseau, Terralpha, exploite en effet un réseau en fibre optique le long des grandes lignes ferroviaires, dont le déploiement ne cesse de s’accélérer :

SNCF Réseau et Terralpha opèrent en effet un formidable réseau de 20 000 kilomètres en fibre optique, couvrant l’ensemble du territoire français à ultra haut débit. Récent, ce réseau offrait déjà des débits particulièrement élevés, de l’ordre de 400 Gb/s par longueur d’onde, largement supérieurs à ceux proposés par des réseaux plus anciens.

Au cours du mois d’Août 2024, Terralpha s’est associé à son équipementier Nokia pour battre un record de France : 800 Gb/s sur 800 kilomètres. C’est le record de France pour relier deux capitales régionales : Bordeaux et Marseille.

À court terme, cette avancée technologique positionne Terralpha comme l’opérateur télécom de choix pour relier Bordeaux et Marseille, deux « hubs » respectivement raccordés aux câbles sous-marins intercontinentaux circulant d’une part sous l’Atlantique vers les Amériques, et d’autre part sous la Méditerranée vers l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie.

À plus long terme, Terralpha entend également s’appuyer sur son réseau pour développer « l’Edge Computing », et proposer à des acteurs du numérique des espaces pouvant accueillir des centres de données de proximité, leur permettant de traiter la donnée localement et de bénéficier de son réseau sécurisé et très haut débit.

Une volonté de réconcilier transformation numérique et transition écologique partagée par l’ensemble du groupe SNCF, et qui a déjà séduit de nombreux clients grands comptes, issus aussi bien du secteur privé que du secteur public.

Les visuels de cet article ont été générés grâce à l’intelligence artificielle générative.