Moïz est une startup deep-tech grenobloise, dont la mission est de transformer la chaleur perdue dans les infrastructures industrielles en électricité, pour alimenter des capteurs connectés. Grâce au Rail Open Lab, on travaille déjà depuis 4 ans avec SNCF Réseau sur l’alimentation des capteurs connectés le long de ses 28 000 km de voies, typiquement près des rails et des caténaires du réseau ferré, ce qui facilite leur maintenance.

Depuis 6 ans, le Rail Open Lab, c'est avant tout une aventure humaine dans laquelle on a rassemblé l'écosystème français autour d'une même volonté d’accélérer l’innovation dans la filière ferroviaire. Dans la région de Grenoble, on travaille par exemple avec la startup Moïz, qui a conçu des capteurs de température dont l’alimentation électrique est générée par la différence de température entre le fil de contact et l’air ambiant. C’est un sujet très important pour le groupe SNCF, qui est très engagé dans la transition environnementale et la décarbonation.

Chez SNCF Connect, cela fait déjà 10 ans que nous travaillons sur le sujet de l’intelligence artificielle, ce qui nous a permis d’acquérir de précieuses compétences. Nous avons de nombreux cas d’usage, notamment dans la relation client, avec un chatbot, qui suggère des réponses aux téléconseillers, mais qui peut également directement répondre aux questions les plus simples. Nous utilisons également l’IA Générative pour créer des contenus pour notre site, ce qui facilite son référencement sur les moteurs de recherche. Ce qui est important, c’est de maîtriser les résultats que l’IA peut proposer, son coût financier mais également maîtriser sa consommation énergétique. Dans tous les cas, l’IA doit être frugale afin d’en tirer les meilleurs bénéfices.

Comme nous avons pu le constater lors des derniers jeux olympiques, il y a une recrudescence des cyberattaques et l’apparition de nouvelles techniques reposant sur l’intelligence artificielle. Si l’IA peut être utilisée par les assaillants, notamment avec ce qu’on appelle les « deepfakes », elle peut également être utilisée par les défenseurs, avec des mécanismes de défense assez exceptionnels. Le groupe SNCF peut ainsi transformer ses 280 000 collaborateurs en autant de « maillons forts » pour renforcer cette défense.

Fairphone est un constructeur de smartphones très attentif à sa chaîne d’approvisionnement. Nous allons par exemple sourcer des matériaux issus de mines éthiques, n’employant pas d’enfants, collaborer avec des usines offrant des conditions de travail équitables à leurs employés, et intégrer un minimum de 60% de matériaux recyclés, ce qui est une première dans l’industrie. Cela permet à nos clients, notamment des entreprises qui équipent leurs collaborateurs avec nos smartphones comme le groupe SNCF, d’atteindre plus rapidement leurs objectifs RSE, avec des téléphones éco-responsables, faciles à réparer, et offrant une plus longue durée de vie.

On ne fait pas de l'IA pour faire de l'IA. Toute technologie doit apporter des bénéfices concrets pour le groupe SNCF, et nous faisons également très attention à ses impacts environnementaux, sociaux et économiques. Nous avons par exemple accompagné le déploiement de SNCF GPT, notre outil d’IA générative, par des formations et des ateliers pour plus de 15 000 personnes.

Chez SNCF Gares et Connexions, on est convaincu que les nouvelles technologies vont changer les interactions avec nos visiteurs. Nous travaillons bien sûr sur l’IA, avec des bornes pouvant accueillir les voyageurs en gare, mais surtout sur la complémentarité avec le contact humain, qui reste irremplaçable.