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Des lunettes connectées contre la somnolence au volant des agents

Dans le cadre de ses démarches pour la prévention du risque routier, le pôle Sécurité de la Direction Zone de Production Sud-Est (DZPSE) a permis à des agents de tester des lunettes connectées durant plusieurs mois, entre novembre et mars, pour lutter contre la somnolence au volant.

Publié le

Par La Redaction

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Les agents de la Zone de Production ont testé pendant cinq mois des lunettes high-tech pour lutter contre la somnolence lorsqu’ils se déplacent au volant de leurs véhicules de service (pour se rendre sur les chantiers, par exemple). Ce projet, mené par Serge Aknine et Guillaume Croset, Conseillers Prévention Infrastructure (CPI), concernait les établissements de la zone, dont également les agents CREQ (Conducteurs Route de l’EQuipement), c’est à dire des conducteurs d’engins ferroviaires de travaux.

La Direction Zone de Production Sud-Est dépend de la Direction des Opérations et de la Production (DGOP) de SNCF Réseau. Basée à Lyon, elle anime et pilote les 18 établissements de la Zone de Production Sud-Est : 5 Infralogs, 7 Infrapôles et 6 Etablissements Infrastructure Circulation (EIC), soit au total environ 11 000 agents.

Détecter les premiers signes d'endormissement

Développées par la startup niçoise Ellcie-Health, ces lunettes munies de capteurs et  connectées à un smartphone alertent le conducteur par un signal lumineux ou un son au moindre signe d’assoupissement. Le dispositif intègre des capteurs infrarouges, un accéléromètre et un gyroscope. Ces composants permettent d’identifier les signes précurseurs de l’endormissement, tels que les clignements des paupières, les bâillements et les micro-chutes de tête. Si ces signes de baisse du niveau d’attention sont détectés, l’alerte est donnée. Les lunettes fonctionnent de manière « autonome », mais peuvent également être reliées à une application pour smartphone, ce qui permet un stockage d’informations sur un Cloud.

Ces tests se sont terminés par la collecte de fiches d’appréciation, dont l’étude doit permettre de déterminer la pertinence ou non d’un déploiement plus vaste. “Quoi qu’il en soit, nous poursuivons notre travail de recherche de dispositifs adaptés, pour répondre aux besoins liés à la prévention du risque routier, dans un contexte où les agents conduisent de plus en plus, sur des périmètres de plus en plus grands”, indique Guillaume Croset.

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