Digital Open Lab : quand l’univers du ferroviaire collabore pour se digitaliser
Le mardi 6 février 2018, Patrick Jeantet, Président de SNCF Réseau, Louis Nègre, Président de la Fédération de l’Industrie du Ferroviaire (FIF), et Yves Ramette, Président de l’Institut de Recherche Technologique Railenium ont signé une charte de partenariat donnant naissance au Digital Open Lab.
Publié le
Par La Redaction
Kesako ? Une initiative alliant les grands acteurs du ferroviaire et leurs partenaires (industriels, fournisseurs, et influenceurs membres du réseau de la FIF), autour d’une ambition collective : l’accélération du déploiement du réseau 4.0. A ce titre, 3 millions d’euros seront investis dès cette année pour accélérer la transformation digitale du groupe ferroviaire.
Un partenariat ouvert pour innover
Le programme vise à mettre à profit l’intelligence artificielle et d’industrialiser les projets IoT, pour réaliser des opérations de maintenance au bon endroit et au bon moment. L’objectif est d’avoir un impact positif sur la régularité des circulations, améliorer la sécurité et réduire les coûts d’entretien du réseau.
Pour ce faire, les grands acteurs font appel à l’ensemble de leurs collaborateurs et collaboratrices : fournisseurs, équipementiers, bureaux d’étude, sociétés d’ingénierie et startup. La création de cette communauté d’expert et d’expertes devra générer des solutions innovantes qui accélèreront la modernisation du réseau.
Un processus calibré
Engagé pour minimum deux ans, le groupe organisera des sprints de 12 semaines sur différentes thématiques. Les premières concerneront la surveillance des consolidations provisoires, c’est-à-dire la fixation des rails entre eux et aux traverses, ainsi que la surveillance de l’isolement des câbles électriques le long des voies et dans les postes de contrôle.
Chaque projet sera expérimenté en condition réelle pendant trois mois. Des équipements connectés seront testés sur une zone ferroviaire du nord de Paris en compléments des dispositifs habituels.
Cela dit, les solutions générées par l’exercice seront multiples : hardwares (matériels et capteurs physiques), software (logiciels et application), ou même études stratégiques pour la filière ferroviaire.
L’ensemble des données sera collecté et traité sur une plateforme accessible aux partenaires, dans l’optique de stimuler les innovations.