Toutes les données ne peuvent pas être partagées en open data. Certaines données peuvent être sensibles ou concurrentielles, et ne doivent être partagées que sous certaines conditions d’usage ou de temps.

Le data space EONA-X est soutenu par l’Etat Français avec un financement de la BPI de 9 millions d’euros sur cinq ans, avec de fortes ambitions de développement en Europe. Il regroupe des acteurs comme le groupe SNCF, Air France KLM, Renault, Accor, ADP ou Amadeus dont l’ambition est de partager des données afin de développer ces trois secteurs d’activité dans toute l’Europe.

Chaque producteur de données garde la maîtrise des conditions de partage de celles-ci, dans le cadre d’une architecture data mesh. Les connecteurs permettent des échanges de données simplifiés entre plusieurs participants (producteurs et consommateurs),, sous réserve d’en avoir obtenu l’autorisation dans le cadre d’un smart contrat. Cela permet d’assurer la qualité et la fraicheur des données, mais également des échanges sécurisés entre les différents acteurs.

Quel que soit le mode de transport utilisé, le COJO, le ministère de l’Intérieur et des Outre-mers et ADP avaient besoin d’un outil pour suivre les arrivées et les déplacements de toutes les délégations en avion, en train ou en cars, à une période traditionnellement très dense pour le tourisme, et avec un contexte de vigilance accrue. L’échange de données a très bien fonctionné et ce succès inspire déjà la métropole de Nice Côte d’Azur pour l’organisation prochaine de la Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC-3), qui se tiendra en juin 2025 à Nice.

L’ambition de Travel Wise est de mieux partager les données entre les acteurs du ferroviaire et de l’aérien, afin de permettre aux voyageurs de basculer facilement d’un mode de transport à l’autre. Si des vols sont annulés à cause d’un mouvement social ou d’un problème climatique, une compagnie aérienne pourra immédiatement proposer à ses passagers de se déporter sur le train. Par ailleurs, pour les PMR-PSH nous souhaitons développer un service de prise en charge de bout en bout grâce à la portabilité des données personnelles et la possibilité de partager leurs besoins et préférences auprès de différents acteurs lors de leurs déplacements.

Le tourisme a un gros impact carbone, essentiellement lié à l’usage de modes de transport carbonés comme l’avion ou la voiture. Nous travaillons avec Atout France, et bientôt des Comités régionaux de tourisme je l’espère, afin de mieux comprendre les déplacements des touristes, les attentes des touristes internationaux. L’idée étant de proposer des alternatives en transports décarbonés pour rejoindre sa destination touristique au premier rang desquels le train., proposer des trajets combinés entre l’avion, le train, la voiture, le vélo.... Et pourquoi pas leur proposer des destinations alternatives, hors des sentiers battus et facilement accessibles en train depuis les aéroports ou des gares, et ainsi décharger certains sites touristiques saturés.