Les explorateurs de l’innovation #14

Nos grands-mères n’étaient pas si loin du compte lorsqu’elles insistaient pour que l’on boive notre soupe pour ne pas tomber malade. En effet, le traitement le plus efficace de nos jours pour lutter contre le cancer lymphatique, l’immunothérapie, tient son inspiration d’une injection de bouillon de bœuf et de streptocoques en intraveineuse.

Amazon n’a qu’à bien se tenir, son concurrent chinois le devance d’une hélice dans la course à la résolution de la problématique du dernier kilomètre de livraison. Leur solution ? Des aéroports dédiés aux drones.

Dans un avenir proche, nous ne saurons même plus retrouver nos Pokémon go. En effet, des chercheurs de l’université d’Arizona ont développé une technologie de réalité augmentée permettant d’introduire des objets virtuels dans notre environnement.Fini le Pikachu qui danse sur la poêle chaude, par contre on risque de retrouver des Rondoudou sous la couette !

La NASA a réussi à rallumer à distance les propulseurs de secours de Voyager 1, après 37 ans d’inactivité. Grâce à cette manœuvre réussie, la sonde spatiale devrait pouvoir continuer à envoyer les informations qu’elle recueille vers la Terre pendant encore quelques années.

Les quatre propulseurs de secours de Voyager 1 n’avaient pas été mis en service depuis 1980. Réveillés après 37 années de sommeil à la demande de la NASA, ils ont émis quelques poussées d’une dizaine de millisecondes chacune, suffisantes pour faire pivoter Voyager 1 et réorienter son antenne en direction de la Terre.

Objectif de la manœuvre : rétablir et garantir la communication avec la première sonde envoyée dans l’espace interstellaire. Cette correction de cap devrait, selon la NASA, assurer deux à trois ans de longévité supplémentaire à Voyager 1.

Lancée en 1977, la sonde spatiale se situe aujourd’hui à environ 21 milliards de kilomètres de la Terre. Plus de 19 heures sont nécessaires pour qu’une instruction envoyée par radio lui parvienne.

Depuis 2014, les ingénieurs qui pilotent Voyager 1 à distance observent l’altération des moteurs d’assiette principaux de la sonde.

Pour pallier une dégradation inéluctable, ils ont envisagé de recourir à des propulseurs auxiliaires, initialement conçus pour rectifier la trajectoire et compenser la force gravitationnelle d’une planète qui pourrait se situer à proximité. Ces moteurs, placés à l’arrière de la sonde, n’avaient plus été actionnés depuis le passage de Voyager 1 dans le champ d’attraction de Saturne, en 1980.

Au-delà du réveil, il a fallu trouver comment reprogrammer ces moteurs pensés pour une propulsion continue, et calculer quelle micro-poussée était nécessaire afin d’obtenir la subtile variation d’inclinaison requise. « Allô Houston, ici Voyager 1. Mission accomplie ! »