L’infrarouge pour mieux gérer la fréquentation en salle d’attente
SNCF Gares&Connexions expérimente depuis septembre dernier une solution digitale pour mieux gérer la fréquentation et l’accessibilité des salles d’attentes en gare. Objectifs : améliorer le service apporté aux clients et optimiser la gestion et les coûts de ces espaces de transit.
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Par La Redaction
Tout est parti du lancement d’un challenge « design thinking » il y a maintenant deux ans. La problématique était claire : comment mieux connaître la fréquentation des salles d’attente en gare ? Au-delà des bénéfices relatifs aux données collectées, la question du confort en gare est l’une des priorités de Gares&Connexions cette année.
En effet, qui dit suivi de la fréquentation dit information en temps réel, et donc services supplémentaires apportés aux clients. Il s’agit ici d’orienter les voyageurs en transit vers des zones d’attente où des sièges sont disponibles.
Des capteurs pour détecter la chaleur humaine
La solution digitale choisie par SNCF s’appuie sur le savoir-faire d’Irlynx, startup grenobloise à l’origine d’un système de comptage par capteurs à infrarouges. Le principe est simple : les capteurs installés en hauteur détectent la chaleur humaine et donc le nombre de personnes présentes dans l’espace.
Ce système présente plusieurs avantages. Il garantit l’anonymat des clients, fonctionne jour et nuit et se révèle plus léger qu’une technologie en image en haute définition.
Une fois l’image traitée par le serveur du prestataire, le gestionnaire et les agents en gare y ont accès via un navigateur web et sont ainsi en mesure de dispenser une information fiable et actualisée sur le nombre de places disponibles en salle d’attente. Le calcul de l’affluence permet par ailleurs au gestionnaire d’adapter la consommation de chauffage l’hiver et la climatisation l’été.
Phase d’essai en gare de Massy
Depuis le 1er septembre 2016, cette technologie est expérimentée à la gare TGV de Massy. Des capteurs ont été installés dans la salle d’attente située en rez-de-chaussée. Pendant cette phase d’essai, le gestionnaire a pu exploiter le dispositif en dimensionnant les interventions de nettoyage en salle d’attente en fonction de la fréquentation.
Le bilan de l’opération est attendu pour juin 2017. Mais les équipes continuent à réfléchir en parallèle à l’optimisation du dispositif, en intégrant des capteurs dans le mobilier, comme par exemple l’éclairage.