Living Labs 5G : SNCF dévoile ses expérimentations
Alors que les premiers smartphones et ordinateurs compatibles avec cette nouvelle technologie arrivent sur le marché grand public, la gare de Rennes met en valeur les applications de la 5G à 26GHz, pour l’instant en expérimentation. Tour d’horizon à l’occasion de la visite de Cédric O, secrétaire d’État à la Transition numérique, en gare et au Technicentre industriel de Rennes.
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Par La Redaction
De l’assistance technique en réalité augmentée à distance au téléchargement quasi-instantané, du télétravail en connexion sans couture à la transmission 4K en direct, la 5G à 26 GHz dévoile son éventail de possibilités techniques en gare de Rennes. Le futur de la 5G, qui ne sera disponible au grand public que dans quelques années, montre ce dont il est déjà capable aujourd’hui. Deux nouveautés techniques sont exploitées : le très haut débit, et la très basse latence. Une troisième possibilité de la 5G : pouvoir connecter un grand nombre d’appareils en même temps, devrait rencontrer son public dans l’IoT industriel.
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Lors de cette matinée dédiée à la 5G aux couleurs SNCF, les démonstrations exposées en gare de Rennes ont ensuite laissé leur place à la visite du technicentre industriel de la ville, où le secrétaire d’Etat à la Transition numérique a prononcé un discours en compagnie de Christophe Fanichet (PDG SNCF Voyageurs et Directeur du numérique groupe SNCF), et de ses partenaires pour la 5G : Michaël Trabbia (Directeur de la technologie et de l’innovation chez Orange), Edouard Castellant (Directeur France chez Nokia), et Francis Jutand (Directeur général adjoint de l’Institut Mines-Télécom).
La bande de fréquence des 26 GHz permet un haut débit, au détriment d’une faible portée et de la nécessité d’être en vue directe de l’antenne, étant stoppées par la plupart des matériaux, même fins. Ce comportement particulier offre autant de possibilités que de défis, notamment au sein d’un technicentre où de nombreuses poutres en acier peuvent cacher les antennes 5G placées en hauteur.
La bande de fréquence des 26 GHz permet un haut débit, au détriment d’une plus faible portée et de la nécessité d’être en vue directe de l’antenne, les ondes millimétriques étant sujettes à perturbation et forte atténuation par les éléments architecturaux intérieurs ou naturels en extérieur (pluie, feuilles). Ce comportement particulier offre autant de possibilités que de défis, notamment au sein d’un technicentre où de nombreuses poutres en acier peuvent à la fois nuire au signal et permettre de le répéter. A ce sujet, SNCF s’implique également dans un projet européen visant à développer des méta-matériaux pour optimiser la couverture intérieure de telles ondes.
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La visite ministérielle s’est terminée par la levée d’une rame TGV entière, symbolisant le lancement de la 5G industrielle au sein de la SNCF.
Crédit photo de couverture : Sten Duparc