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Open Interview – SNCF rend les maisons plus intelligentes avec Vivoka

Vivoka, c’est cette startup française qui entend concurrencer sur le terrain de la domotique des géants comme Amazon ou Google. Après trois ans de préparation, Zac, son majordome virtuel commercialisé au printemps, souhaite mettre au placard nos bonnes vieilles télécommandes. Et ce, d’autant plus avec la collaboration de SNCF. Explications en compagnie de Dounia Lbakh, responsable commerciale de Vivoka

Publié le

Par La Redaction

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En quoi consiste votre partenariat avec SNCF ?

Dounia Labkh : Spécialisée dans la domotique high tech, Vivoka a créé Zac, un majordome en hologramme 3D. C’est une box domotique que l’on commande à la voix pour contrôler tous les objets connectés de sa maison. Qu’il s’agisse de la télévision, des volets, de la fermeture des portes, des différentes lumières, du chauffage dans chaque pièce et ainsi de suite… Et dans le but d’améliorer toujours plus le confort de nos clients, nous avons vite pensé à SNCF.

Dans quelle mesure ?

D.L : Pour une fonctionnalité qui nous est apparue essentielle ! Il suffisait de s’inspirer de nos vies de tous les jours. Outre tous les gestes du quotidien cités plus haut, qu’est-ce qui est régulièrement présent dans nos vies ? Les questions de transport évidemment et plus particulièrement, les déplacements en train. Après quelques recherches, nous avons constaté que SNCF avait une API ouverte. C’était l’opportunité que nous cherchions : avoir accès aux horaires de train en temps réel. La compatibilité avec Zac était bel et bien envisageable. On pouvait désormais envisager qu’il puisse renseigner l’utilisateur sur n’importe quel départ ou arrivée en gare. C’est un sacré atout pour nous.

Peut-il aussi prévenir en cas de changements d'horaires ?

D.L : Bien sûr ! Là est la valeur de cette API. Nous disposons d’une information mise à jour en continu et de fait, la plus complète possible. Plus besoin avec Zac de faire une recherche sur Internet. Il alerte sur le moindre retard et informe aussi sur toutes les correspondances. À terme, nous envisageons aussi qu’il puisse fournir à l’utilisateur les différents prix des billets. Mais, pour le moment, nous nous focalisons sur l’information trajet. Les données commerciales viendront peut-être dans un second temps.

Comment a commencé ce partenariat avec SNCF ?

D.L : Les premiers contacts datent de la fin du printemps 2017. Cela a été un peu difficile d’identifier le bon contact mais après, tout est allé très vite. De notre côté, nous avions monté une petite vidéo où l’on voyait Zac répondre à des questions sur des départs de train. C’est toujours plus parlant qu’un long mail.

Vous étiez donc déjà parvenu à le connecter à l'API ?

D.L : Oui, vive l’open source ! Nous avions procédé à des premiers tests et c’était concluant. Il ne nous manquait plus, en fait, que l’accord de SNCF. Visiblement, la petite vidéo a fait son effet, le reste a suivi. En un seul coup de fil, c’était réglé. Nous avions toutes les informations nécessaires pour créer notre compte.

Connecter Zac à l’API vous a-t-il pris beaucoup de temps ?

D.L : Mon responsable technique m’a rétorqué : “10 minutes, pas plus” (rires) ! En une journée, nous avions déjà des résultats positifs. C’est une API vraiment claire et intuitive. Et puis, nos requêtes sont simples, puisqu’elles concernent principalement les horaires en gare.

Comment vous appropriez-vous ce flux de données dans le cadre de Zac ?

D.L : Zac géolocalise directement son interlocuteur. Donc, peu importe l’endroit où l’on se situe, il est capable de donner le prochain train à proximité et ce, quel que soit votre destination finale. Via l’intelligence artificielle, Zac a un système d’apprentissage très efficace. Il retient nos habitudes. Pas besoin de lui faire une phrase ultra codifiée pour qu’il nous comprenne. D’ailleurs, pour ce qui est de sa connexion à l’API SNCF, c’est pareil. Une fois que son utilisateur lui fait une demande sur un trajet précis, il l’enregistre et le met en cache. Par la suite, Zac n’a donc plus besoin de faire de nouvelles requêtes à l’API sur ce parcours-là.

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