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Terralpha optimise la consommation électrique de ses points de présence numériques

Opérateur à ultra haut débit disposant déjà de plus de 20 000 km de fibre optique, Terralpha entend également s’imposer dans l’Edge Computing grâce à l’éco-conception de points de présence numériques optimisant leur consommation électrique 

Publié le

Par La Redaction

Filiale de SNCF Réseau, Terralpha a pour mission de valoriser les 20 000 kilomètres de fibre optique déployés le long du réseau ferroviaire. Outre des offres Ultra Haut Débit de transport de données pour les collectivités locales, les opérateurs ou les entreprises, Terralpha entend également devenir un acteur de l’Edge Computing, un hébergement de proximité pour les acteurs publiques et privés.  

Face aux géants du cloud computing, nous souhaitons proposer des solutions de proximité comme des « Dalles Numériques », combinant un site sécurisé, une connectivité à ultra haut débit, combinant adduction électrique et éco-conception

Jean-Henri Antunes, CTO chez Terralpha

Qu’il s’agisse de puissance de calcul, de stockage de données, d’applications métier ou désormais d’intelligence artificielle, les serveurs informatiques et les centres de données qui les hébergent consomment beaucoup d’électricité. Les gestionnaires de ces « data centers » doivent trouver des solutions économes en énergie pour refroidir ces serveurs et éviter toute surchauffe de ce matériel informatique critique.

460 TWh

C’est la consommation électrique des centres de données mondiaux soit l’équivalent d’un tiers de la consommation électrique annuelle française. Elle pourrait atteindre 650 à 1050 TWh d’ici 2026. (source : rapport 2024 de l’IEA)

1,5%

Soit le pourcentage des gaz à effet de serre que pourrait représenter la consommation électrique des centres de données mondiaux en 2026 (source : rapport 2024 de l’IEA)

Nos clients cherchent à améliorer l’efficacité énergétique de leurs centres de données en réduisant le Power Usage Effectiveness (PUE) — c’est-à-dire la part d’énergie consommée par le refroidissement et les infrastructures par rapport à celle réellement utilisée par les serveurs. Pour y parvenir, il faut limiter le recours à la climatisation, qui consomme beaucoup d’électricité, au profit de solutions innovantes comme le Water Cooling, avec des circuits de refroidissement par eau, ou le free cooling qui s’appuie sur l’air ambiant.

Jean-Henri Antunes, CTO et Directeur Réseau chez Terralpha

Sur son site de St Pierre des Corps près de Tours, Terralpha a ainsi opté pour du free cooling, avec un air extérieur filtré, qui vient remplacer la climatisation plus de 300 jours par an. C’est également ce type de système qui est utilisé dans les « MiniShelters Omnibus », les points de présence télécom où les clients Terralpha peuvent installer leurs routeurs. 

Nous avons fait le choix du free cooling dans nos Mini-Shelters Omnibus. En filtrant l’air qui entre et en expulsant l’air chaud, nous avons démontré que nous pouvions faire fonctionner nos équipements en plein été, même à des températures pouvant atteindre les 40° Celsius en se réservant la possibilité d’installer la climatisation sur les sites la requérant le cas échéant.

Jean-Henri Antunes, CTO et Directeur Réseau chez Terralpha.

Terralpha ne se limite d’ailleurs pas au Free Cooling et étudie toutes les solutions pour réduire la température de ses équipements, notamment dans le Sud de la France. 

Si le plan local d’urbanisme le permet, nous pouvons jouer sur la teinte de la peinture extérieure, sur des emplacements orientés vers le nord, sur des bardages en bois pour réduire l’exposition au soleil. Nous évaluons également la pertinence de recouvrir nos dalles numériques de panneaux solaires, pour effacer d’un tiers la consommation électrique de nos équipements.

Jean-Henri Antunes, CTO chez Terralpha.
Bardages en bois améliorant l’isolation

Terralpha travaille d’ailleurs avec des fournisseurs français de cellules photo voltaïques afin de pouvoir disposer d’un bilan carbone direct (Scope 1), mais également indirect (Scope 3), le plus faible possible, et ainsi inventer un « Edge Computing » de proximité, à la fois plus performant, plus frugal, et respectueux des territoires et de l’environnement.  

Plutôt que d'opter pour des batteries de dernière génération avec leur lot de contraintes comme les problèmes liés aux températures et risques d’explosion, Terralpha préfère des solutions robustes, plus encombrantes mais facilement remplaçables et bien tolérées par les filières de recyclage. Cette logique d'économie circulaire permet d'envisager des cycles de remplacement optimisés tout en anticipant la fin de vie des matériaux.

Jean-Henri Antunes, CTO chez Terralpha.

Outre le choix d’appareils reconditionnés et la volonté de mesurer l’impact carbone de sa consommation d’énergie, Terralpha entend prolonger le cycle de vie de ses équipements, choisir des fournisseurs éco-responsables, recycler ses ressources informatiques et viser un impact neutre. 

Une ambition partagée par l’ensemble du groupe SNCF qui place le développement durable et le numérique responsable au coeur de ses engagements. 

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