Près de 3 ans après l’arrivée de chatGPT, cette édition 2025 du Grand Bain avait pour thème « human after all », un titre repris d’un album du groupe électronique Daft Punk, et qui a permis aux différents participants du salon de s’interroger sur l’équilibre à trouver entre l’humain et des technologies comme l’intelligence artificielle.

« Qu’est-ce qui va rester après la tech ? Est-ce que l’humain sera encore présent ? Depuis sa création il y a 7 ans, le Grand Bain célèbre une tech inclusive et durable et aborde toutes les questions contribuant à remettre l’humain au coeur de l’équation » explique Sébastien Demech, co-président de la French Tech Aix-Marseille.

Comme les années précédentes, le Grand Bain donnait la part belle à de nombreux thèmes sociétaux, avec notamment une volonté de valoriser la place des femmes dans le secteur des nouvelles technologies.

« Aujourd’hui en France, les Femmes ne représentent que 30% des créateurs d’entreprises. Et ce chiffre tombe même à 9% pour les repreneurs de sociétés de plus de 9 salariés. Si on ne veut pas attendre 2 300 pour atteindre la parité, il faut accélérer, et le 574 du groupe SNCF, symbole de la vitesse maximale du TGV, est le bon dispositif. L’objectif, c’est vraiment de rassembler ensemble une promotion de start-up avec une certaine maturité, puis de les aider à accélérer, à se financer et à créer de l’emploi pour co-construire la réussite entrepreneuriale de demain » indique Caroline Dumont, la déléguée générale de l’association Les Premières Sud.

Un engagement du groupe SNCF dans la technologie et l’inclusivité qui est d’ailleurs officialisé par le programme « je choisis la French Tech », contribuant à rapprocher de grands groupes comme la SNCF avec les start-up et scale-up françaises.

« Nous sommes ravis qu’un grand groupe comme la SNCF ait rejoint ce programme qui compte déjà 90 partenaires. C’est un signal fort pour l’ensemble de l’écosystème, entreprises, PME, ETI qui se disent que leurs solutions peuvent intéresser un grand groupe pour de très gros projets. C’est un message très positif. »  pointe Julie Huguet, Directrice de la mission French Tech.

Le 574 Sud profitait d’ailleurs de sa présence au Grand Bain pour organiser une « masterclass » sur l’open data, afin de proposer aux start-up de s’approprier les jeux de données du groupe, pour imaginer et enrichir des applications.

«  Nous proposons 180 jeux de données OpenData issus de SNCF Voyageur, SNCF Gare et connexion, SNCF Réseau et la holding SNCF avec des données concrètes sur nos infrastructures (gares, voies,…), des données financières, d’usage, RSE, mais également nos offres comme TGV Max. Ces données peuvent être utilisées par nos collaborateurs, par des étudiants, par des ministères ou par des start-up, qui veulent enrichir leurs propres applications, dans le tourisme ou la mobilité. Toute la valeur de l’open data, c’est cette relation que l’on tisse avec nos utilisateurs » explique Bertrand Billoud, Responsable plateforme OpenData et API, Groupe SNCF.