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Best of « La blockchain dans la vraie vie : comment ça marche, à quoi ça sert ? »

Le 25 janvier dernier au 574 Saint-Denis, l’équipe e.SNCF DOSN Innovation a proposé avec SystemX, IBM et Keeex une journée d’échanges autour de la blockchain aux collaborateurs et collaboratrices SNCF. L’occasion de revenir de manière simple sur cette technologie qui pourrait changer notre quotidien : ses concepts fondamentaux, l’état de l’art, ainsi que ses usages. Récap’ explicatif.

Publié le

Par La Redaction

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Les caractéristiques de la blockchain

Technologie de stockage, de transmission d’informations, protocole de gestion des données numériques, énorme base de données répartie… La blockchain est à la fois transparente, sans organe de contrôle, distribuée, fondée sur des échanges de pair-à-pair (P2P), réputée infalsifiable et sécurisée.

La transparence de la blockchain signifie que les transactions sont visibles par tous les membres du réseau. Sur les blockchains publiques comme celle du Bitcoin, la validation des blocs se fait par un consensus établi au sein de la communauté.

Les blocs sont liés par des mécanismes de cryptographie. Une fois ajoutée dans le bloc, l’information ne peut être modifiée. A l’image de lego, si l’on souhaite changer un bloc se trouvant au milieu de la pièce, il faut désempiler tous les blocs : une mission presque impossible aujourd’hui car la cryptographie (encodage à sens unique) utilisée permet de relier les blocs de manière sécurisée.

Et si l’un d’eux est hors service, les autres peuvent continuer à fonctionner car la blockchain est développée sur un réseau distribué – une base de données répliquée publique ou privée – doté d’une grande résilience.

Au contraire de la banque (ou PayPal), nul besoin d’intermédiaire pour une transaction sur une blockchain : c’est le réseau qui va jouer le rôle du « tiers de confiance ». Pour les blockchains dites de consortium, seul.e.s les membres autorisé.e.s peuvent accéder au réseau.

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Les cas d’usage de la blockchain

Même si la technologie peut paraître mystérieuse aux yeux de certain.e.s, SNCF a abordé ce virage depuis 2017. Par exemple, dans le cadre d’un POC, SNCF Réseau utilise la solution blockchain de la startup Keeex pour sécuriser les échanges des informations et garantir la traçabilité des données industrielles. Leurs fichiers sont d’ailleurs ancrés dans une chaîne de blocs publique : celle du bitcoin, ce qui rend l’opération publiquement auditable en cas de besoin. Les collaborateurs et collaboratrices SNCF Gares & Connexions ont également tenté de mettre la blockchain au service de la gestion de déchet, au travers d’un projet baptisé « data-tritus ».

IBM et Microsoft sont aussi des acteurs importants de cet univers, avec notamment leurs solutions de blockchain privée comme Hyperledger ou Coco. Celles-ci permettent, en plus d’un registre partagé, d’automatiser l’exécution des contrats (Smart contrat) et d’assurer la confidentialité des données.

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La question de la blockchain était évoquée lors de plusieurs conférences ayant eu lieu chez SNCF, comme celle menée par l’informaticien Gilles Dowek

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