E-sport / Team Loco – Cinq questions à François Bitouzet

L’idée nous trottait dans la tête depuis environ un an. Le Groupe SNCF a toujours soutenu le monde du sport et, en tant que champion digital, Voyages-sncf.com était vraiment destiné à créer le lien avec le monde de l’e-sport. On a eu pas mal de contacts intéressants, mais rien de concluant, jusqu’au jour où on a réalisé qu’on avait en interne de vrais talents ! Plus besoin de chercher à l’extérieur ce que l’on avait chez nous. Après un appel à candidatures en janvier, on a réuni les joueurs pour les premiers entraînements. Début mars, on a constaté que l’envie et le niveau étaient là, on s’est lancé !

En interne, on a eu des retours très positifs, même de la part de ceux, nombreux, qui ne connaissent pas bien cet univers. Une semaine après le lancement, on avait reçu plus de 200 demandes de contact pour rejoindre l’équipe. Un ex-collaborateur m’a par exemple raconté que son fils voulait travailler plus tard chez Voyages-sncf.com pour pouvoir l’intégrer ! En externe, tout le monde a salué le caractère innovant de la démarche. On ne s’est pas contenté de mettre un logo sur un maillot.

L’e-sport est un loisir en plein essor qui intéresse tout particulièrement les fameux millenials, ces jeunes très connectés que toutes les marques cherchent à courtiser. En tant qu’e-commerçant, c’est très important qu’on soit en phase avec ce public. C’est aussi un enjeu de marque employeur : sur la data par exemple, on cherche à recruter des ingénieurs que toute la place de Paris se bat pour avoir.

C’est enfin un énorme activateur de fierté, tant pour les joueurs que pour les spectateurs. Notre équipe est une belle illustration de la diversité du Groupe ! Mixte, elle réunit des joueurs de 19 à 49 ans, de Bruxelles aux régions en passant par Paris, avec des gens de Voyages-sncf.com bien sûr, mais aussi de Keolis, de SNCF Réseau ou de Ouibus !

Oui, c’est important de le préciser (rires). Des joueurs, on attend qu’ils soient motivés, qu’ils respectent les valeurs associées à nos marques, et qu’ils aillent jusqu’au bout de ce qu’on entreprend ensemble. En retour, on met à leur disposition une gaming room – c’est-à-dire une salle équipée pour les entraînements -, on organise les déplacements pour les tournois, et on met en place un encadrement : pour chaque jeu, on va par exemple avoir un coach, toujours recruté en interne, qui va développer la stratégie de l’équipe.

D’aller le plus loin possible bien sûr ! On est un peu les Petits Poucets de l’e-sport face aux équipes professionnelles, mais on est convaincu qu’on peut se faire une place. On vous donne d’ailleurs rendez-vous début mai à la Dreamhack de Tours , après la Gamers Assembly de Poitiers d’avril !