Grâce à nos partenaires et à nos bénévoles, nous avons une nouvelle fois organisé une journée riche en découvertes et en échanges autour de l’innovation, avec notamment une table ronde sur les super pouvoirs des CDO, une conférence de la CNIL ou encore une prise de parole de France Télévision sur l’anonymat et le floutage.

« Comme chaque année, nous avons eu beaucoup de sujets autour de l’organisation des équipes Data, sur la structuration et la gouvernance des données mais également sur les LLM et ChatGPT, des sujets tendance depuis l’année dernière. C’est d’ailleurs important que des grands groupes comme SNCF, qui sont en avance de phase sur ces sujets, puissent partager leurs retours d’expérience avec d’autres entreprises de l’écosystème local.

Un groupe comme la SNCF produit beaucoup de données issues de la maintenance, de la vente de billets ou des réclamations de nos clients. Il faut cartographier ces données, savoir qui les stocke ou les exploite, et réfléchir à leur usage croisé. Pour nos TER accessibles sans réservation, nous ne savions pas bien évaluer leur fréquentation. Avec les boitiers intelligents de notre programme comptage, nous allons pouvoir utiliser ces données pour notre maintenance, afin d’immobiliser les rames au bon moment, et offrir la meilleure qualité de service pour les voyageurs.

Le groupe La Poste collecte énormément de données, que ce soit pour nos métiers historiques ou de nouvelles activités pour les pharmaciens. Ces données sont des leviers de développement de nos métiers, d’optimisation de notre fonctionnement interne mais également d’innovation avec de nouveaux métiers comme Geoptis, enrichissant la camionnette du facteur de capteurs et de caméras, pour faire des relevés de voirie et ainsi optimiser les plans de travaux prévisionnels des collectivités locales. En partenariat avec le MEDEF Pays de la Loire et la SNCF, nous sommes d’ailleurs ravis de partager nos retours d’expérience avec des ETI et des PME. C’est cette dynamique qui créé la richesse des territoires.

La data et l’IA sont des leviers majeurs pour nos transformations dans un contexte d’ouverture à la concurrence et de transition écologique. Mais avant de se lancer dans l’intelligence artificielle ou de grands modèles de langages, il faut pouvoir s’appuyer sur des jeux de données fiables, éventuellement ouverts à des tiers en open data. Quand les données sont bien rangées, elles peuvent ainsi être mises au service d’une mobilité ferroviaire plus performante mais également encore plus vertueuse sur le plan environnemental.

À partir du moment où nous allons intégrer l’IA dans nos opérations, il va falloir que celle-ci soit explicable et transparent. Cela ne peut pas être une « BlackBox ». Nous commençons déjà à travailler avec notre direction de l’éthique sur de futures législations comme l’IA Act européen. Et tout comme pour le RGPD, il faudra intégrer cette IA « by design » dans nos futures applications.