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Open Interview – SNCF développe l’intermodalité au-delà des grandes villes avec EcoTa.co

Grâce à sa plateforme de mise en relation des clients avec les chauffeurs VTC professionnels, EcoTa.co trace sa route dans le secteur concurrentiel du transport à la demande. Ayant pour ambition de rendre accessible l’offre VTC au-delà des grandes villes, la startup française a trouvé, avec iDCAB, le partenaire idéal. Son directeur Maxime Lenne nous explique.

Publié le

Par La Redaction

ecota.co cover

Comment trouver sa place dans un secteur déjà très concurrentiel? Etes vous un concurrent d’Uber ?

Maxime Lenne : Nous pouvons dire cela, les fonctionnalités sont les mêmes : géolocalisation, dispatch optimisé des chauffeurs, estimation du prix de la course, etc. Mais nous sommes une startup française qui souhaite rendre le transport à la demande accessible en province, notamment là où les gros acteurs ne sont pas.

En quoi consiste votre partenariat avec SNCF ?

M.L. : Notre produit est intégré à l’offre iDCAB. Nous mettons à disposition notre flotte de 400 chauffeurs.

Quand a commencé ce partenariat ?

M.L. : En 2013, au moment où iDCAB était en plein développement. Ce fut une expérience très riche pour nous. Nous avons répondu à un appel d’offres et notre réseau de chauffeurs a d’abord été choisi à Lille puis à Toulouse. Depuis 2015, nous assurons une partie des déplacements des agents SNCF. Cela représente plusieurs milliers de courses par mois.

Dans quel contexte ?

M.L. : Il peut s’agir d’une fin de service et d’un retour à domicile ou d’un transfert entre deux gares. Les cas d’usage sont nombreux. Pour ce type de missions, nous opérons sur les zones lilloise et nantaise.

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Où êtes-vous implanté actuellement ?

M.L. : Aujourd’hui, EcoTa.co fonctionne à Lille, Paris, Nantes, Lyon, Toulouse et Montpellier. La majorité de notre clientèle – à hauteur de 80% – est B to B. Cette offre entreprise nous confère plus de souplesse que d’autres compagnies de VTC et nous permet ainsi d’envisager ces installations très localisées.

Qu’est-ce qui a le mieux fonctionné dans cette collaboration ?

M.L. : Incontestablement, le fait d’avoir des objectifs communs en termes de flux et de clientèle. Nous nous rejoignons beaucoup sur la qualité de service et la prestation, qu’il s’agisse de la gestion du trafic en temps réel ou des demandes annexes formulées par les clients. Avoir un service toujours optimal même en cas de retard du train, tel était l’objectif qu’iDCAB nous avait fixé. C’est ce type d’exigence qui, je crois, nous a aidés à nous surpasser, à être plus performants sur la partie intermodalité des transports et à mieux gérer notre flotte de chauffeurs d’un point de vue technique mais aussi humain.

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